Les résidences secondaires font l’objet d’une fiscalité différente des résidences principales. Nous vous expliquons, dans cet article, toutes les taxes et autres impôts auxquels sont soumises les résidences secondaires.
La taxe d’habitation des logements secondaires
Bien que la taxe d’habitation ait été supprimée pour les résidences principales depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, les résidences secondaires y sont toujours soumises. Le montant de cette taxe est calculé en fonction de la valeur locative du logement. Chaque commune est également libre d’appliquer une majoration de 1% à 15%.
La taxe d’habitation est due par l’occupant du logement, au 1ᵉʳ janvier de l’année en cours, qu’il soit locataire ou propriétaire.
Il faut également savoir qu’il existe une surtaxe (comprise entre 20 % et 60 %), appelée taxe sur les logements vacants. Elle concerne les résidences secondaires qui restent inoccupées une bonne partie de l’année et qui se trouvent dans des zones dites “tendues”. C’est-à-dire là où la demande de logement est nettement supérieure à l’offre.
La taxe foncière d’une résidence secondaire
Les résidences secondaires sont aussi imposées sur la taxe foncière. Cette taxe ne concerne que les propriétaires.
Tout comme pour la taxe d’habitation, le montant de cette taxe est évalué en fonction de la valeur locative du logement, à laquelle on ajoute le taux d’imposition appliqué par la commune.
Des exonérations de la taxe frontière sont possibles dans certaines situations :
- le propriétaire est âgé de plus de 75 ans et ses revenus ne dépassent pas un certain seuil,
- si le logement est une construction neuve, il peut être exonéré de taxe foncière pendant 2 ans,
- si le propriétaire a de très modestes revenus ou est atteint d’un handicap reconnu.
La plus-value immobilière sur une résidence secondaire
Contrairement aux résidences principales, les résidences secondaires sont soumises à l’impôt sur la plus-value immobilière en cas de la revente du bien. Le montant de cet impôt est de 19% sur l’impôt sur le revenu, et de 17,2% pour les prélèvements sociaux, soit 36,20% au total.
Une surtaxe peut aussi être imposée si le montant de la plus-value est supérieur à 50 000 euros.
Des abattements et des exonérations peuvent aussi être appliqués en fonction de la situation du vendeur et/ou de la durée de détention du bien.
Les autres impôts et redevances
L’occupant d’une résidence secondaire doit également s’acquitter des diverses redevances appliquées localement, telles que la redevance sur les ordures ménagères. En revanche, la redevance audiovisuelle n’est pas due pour les résidences secondaires.
Il faut également savoir que la valeur vénale d’une résidence secondaire entre en compte pour le calcul de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). À savoir que vous êtes redevable de cet impôt si l’ensemble de votre patrimoine immobilier est supérieur à 1 300 000 €.