Lors de la souscription à une assurance, les souscripteurs signent un contrat qui définit les frais à sa charge et à celle de l’assureur. La franchise désigne leur part. Elle peut s’exprimer de différentes façons : en pourcentage, en euro ou en pourcentage et en euros, à la fois. Elle dispose de trois déclinaisons : la franchise relative, la franchise proportionnelle et la franchise absolue.
La franchise relative
Elle désigne un seuil minimum à partir duquel l’assureur n’accorde pas d’indemnisation à l’assuré. Concrètement, il ne prend pas en charge les pertes causées par un sinistre, si la valeur de celles-ci est inférieure ou égale à ce seuil. Cependant, il ne prélève pas la franchise, si les dégâts la dépassent. C’est son principal avantage, notamment si la valeur des objets concernés est élevée. À titre d’exemple, si la franchise relative s’élève à 500 € et le coût du bien à 450 €, il ne verse aucune allocation à son client. Par contre, si les dommages atteignent 525 €, il rembourse la totalité de ce montant.
La franchise proportionnelle
Elle change en fonction de la valeur totale des dommages que le bien a subis. L’assureur définit, à l’avance, un pourcentage comme base de calcul accompagné d’un montant minimum et maximum à ne pas dépasser. Concrètement, il peut proposer un contrat qui stipule que la franchise est de 10 % avec un minimum de 300 € et un maximum de 500 €.
Dans ce cas, si le sinistre génère des pertes d’une valeur de 1 750 €, l’assureur ne peut verser que 1 450 € à son client étant donné que 10 % de 1 750 € équivaut à 175 €. Il déduit le montant minimum (300 €) indiqué dans le contrat de l’indemnisation. Si les dommages atteignent 9 000 €, l’assureur alloue 8 500 € à son client. Il prélève les 500 € de franchise prévue par le contrat. Cependant, les souscripteurs choisissent souvent les offres qui leur permettent de connaître leur part au préalable comme la franchise absolue.
La franchise absolue
C’est la franchise la plus courante en France, puisqu’elle est invariable et exprimée en euros. En effet, elle permet aux assurés de déterminer leur budget à l’avance, qu’importent l’étendue et la nature des dégâts.
D’ailleurs, ces derniers sont conscients que l’assureur ne prend en charge qu’une partie de leurs dépenses. Un assuré victime d’un incendie de maison, par exemple, perçoit 9 700 € si les pertes s’élèvent à 10 000 € et la franchise à 300 €. L’assureur déduit le montant qui reste à sa charge pour calculer l’indemnisation.