Si l’on a pour habitude de retirer de l’argent liquide auprès d’un distributeur automatique ou auprès de sa banque, il peut arriver qu’on ne parviennent pas à trouver d’automate ou d’agence. Tout le monde ne le sait pas forcément mais il est possible de retirer de l’argent liquide dans certains commerces.

Service de plus en plus présent en France ces temps-ci, le cash back (en français “retrait d’espèces à l’achat” dans un commerce permet d’obtenir de l’argent liquide sans avoir à utiliser à DAB (distributeur automatique de billets). Attention : il n’est pas question ici du principe du cash back pour les commerces en ligne.

Cet article fait le point sur le principe du cash back et son fonctionnement en pratique.

En quoi consiste le cash back dans un commerce?

Concrètement, le retrait d’espèce à l’achat consiste à acheter un produit ou plusieurs produits (ou un ou plusieurs services) puis à régler par carte bancaire le montant total de son (ses) achats + une certaine somme qu’on souhaite récupérer en espèce à l’issue du paiement par carte bancaire.

L’arrêté du 29 janvier 2019 “relatif à l’information des consommateurs sur les prix et les conditions applicables à la fourniture d’espèces dans le cadre d’une opération de paiement” détermine les informations qu’un commerçant proposant le service de retrait d’espèce à l’achat doit porter à connaissance du public.

 

Il doit ainsi indiquer quels sont les instruments de paiement acceptés et refusés dans son commerce, le montant minium d’achat pour avoir droit au cash back et lemontant maximal qu’il peut restituer au titre de cash back au client (voir ci-dessous pour plus de précisions). Il doit aussi indiquer si le service est gratuit ou payant.

Conditions pour utiliser le retrait d’espèce à l’achat

Il convient tout d’abord de noter que tous les commerces ne proposent pas ce service et que la loi ne les obligent en aucune façon à le proposer.

Pour bénéficier du cash back, il est obligatoire d’effectuer un achat dans le magasin concerné, qu’il s’agisse d’un bien ou d’un service. En outre, l’achat doit être impérativement réglé par carte bancaire. En d’autres termes, il n’est pas possible d’obtenir d’obtenir le versement en espèce d’un “surpaiement” réglé en chèque, ticket restaurant, chèque cadeau, chèque vacance…

 

S’agissant des montants fixés pour le “surpaiement” et la somme qu’un commerçant peut verser en liquide au titre de cash back, des limites existent.

Ainsi, le montant minimal du (des) produits ou service(s) acheté(s) est de 1 € pour bénéficier du retrait d’espèce à l’achat. Le montant maximal qu’un commerçant peut rendre en espèce en application du principe du cash back est, quant à lui, plafonné à 60 €, comme cela est indiqué dans le Décret n° 2018-1224 du 24 décembre 2018 relatif à la fourniture d’espèces dans le cadre d’une opération de paiement.