Les comptes et livrets d’épargne sont des placements qui permettent de faire fructifier l’argent qui y est déposé. Le capital génère des intérêts alors que le titulaire du compte peut disposer de ses liquidités à tout moment. La plupart des comptes et livrets d’épargne sont réglementés par l’État sauf le Livret Jeune.
Dans ce concept, le plafonnement des dépôts, le taux de rémunération, le mode de capitalisation, les conditions afférentes aux retraits des fonds et aux versements, ainsi que tous les détails sont régis par l’État ou par l’organisme auquel le compte est rattaché.
Ce genre d’investissement rapporteur se distingue surtout des autres placements de par la sécurité qu’il est à même d’offrir puisque les risques de perte sont quasi-inexistants. Cette catégorie de produits financiers existe sous diverses offres ayant chacune leur spécificité, ce sont :
- le livret A ;
- le compte à terme (CAT) ;
- le livret d’épargne bancaire ;
- le livret d’épargne populaire (LEP) ;
- le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ;
- le compte épargne logement (CEL) ;
- le livret jeune ;
- le plan d’épargne retraite populaire (PERP) ;
- le plan épargne logement (PEL).
Les comptes et livrets d’épargne bénéficiant d’intérêt net
Quatre de ces comptes et livrets font l’objet d’une exonération de prélèvements sociaux et d’impôt sur le revenu. Le titulaire du compte perçoit une rémunération nette.
Le livret A est le plus prisé des particuliers puisqu’il n’existe aucune contrainte pour l’ouvrir. Le dépôt minimum accepté est de 10 euros pour un plafond de 76 500 euros pour les associations et de 22 950 euros pour les particuliers. Le capital est soumis à un taux d’intérêt gelé de 0,75 % jusqu’en 2020. Le titulaire est libre de disposer de ses fonds.
Le « Livret Jeune » est un dispositif mis en place pour les personnes âgées de 12 à 25 ans. Les conditions sont à peu près les mêmes que précédemment, taux d’intérêt à 0,75 %, dépôt minimum de 10 euros et disponibilité des fonds. En revanche, le dépôt maximum accordé est de 1 600 euros et les retraits pour les individus de moins de 16 ans doivent être autorisés.
Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) est destiné exclusivement aux personnes majeures. Il se caractérise par un taux d’intérêt de 0,75 %, un dépôt de 15 à 12 000 euros et des fonds disponibles permettant au titulaire du compte de pouvoir les utiliser en cas de besoin.
Le livret d’épargne populaire (LEP) semble plus rémunérateur que les dispositifs susmentionnés puisque son taux d’intérêt s’élève à 1,25 %. Il a été mis en place pour les individus à revenus modestes. Les fonds restent disponibles et les dépôts doivent être compris entre 30 et 7 700 euros (marges incluses).
Les dispositifs exonérés d’impôt sur le revenu
Le plan d’épargne logement (PEL) et le compte épargne logement (CEL), pour tout public, sont taxés aux prélèvements sociaux. Toutefois, il faut savoir que pour le premier dispositif, l’exonération d’impôt sur le revenu est accordée uniquement aux individus âgés de moins de 12 ans. Le taux d’intérêt est de 1 à 2,5 % pour le premier, et de 0,5 % pour le deuxième. Les deux permettent de bénéficier de la prime d’État.
Les fonds sont disponibles à partir de 300 euros pour le CEL. Le dépôt minimum à l’ouverture du compte est de 300 euros. Après quoi, le versement minimum accepté est de 75 euros, mais peut plafonner jusqu’à 15 300 euros.
Quant au PEL, il faut 225 euros à l’ouverture, puis alimenter le compte de 225 euros/an pendant une décennie. Le versement ne peut excéder les 61 200 euros.
Les autres comptes et livrets d’épargne
Le plan d’épargne retraite populaire (Perp) est pour les individus de 18 à 75 ans. Il se présente sous forme de rente viagère et de capital dont le dépôt minimum requis est défini au préalable par l’organisme financier. Le capital est bloqué, toutefois des exceptions peuvent être accordées. Dans ce cas, le retrait anticipé est possible. Le quotient régit le capital du PERP, tandis que la rente viagère est imposée telle une retraite classique.
Le livret d’épargne bancaire a des conditions plus flexibles et s’adresse à tout public. Le taux d’intérêt va de 0,2 à 4 % selon le type de livret et la banque. La rémunération est soumise aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu.
Le compte à terme est également disponible pour tout le monde. Le taux d’intérêt ainsi que le versement minimum sont déterminés par l’organisme financier. Pour que le placement soit rémunérateur, il faut bloquer les fonds, sinon ils ne génèrent aucun intérêt. Ces rémunérations font l’objet d’une taxation aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu.