Il existe de nombreux cas où des jeunes décident de quitter l’école, sans avoir eu de diplôme ou de certificat pour servir de faire valoir pour trouver un emploi plus tard. Dans ce genre de situations, quelles perspectives s’offrent à eux ? Les réponses dans les lignes qui suivent.
Reprendre la scolarité
Les jeunes qui ont arrêté l’école peuvent tout à fait reprendre leur scolarité au niveau où ils ont décroché. La plupart des établissements publics possèdent un programme qui peut les aider à reprendre leurs études. Pour accéder à cette formation, il devra adresser une demande de reprise d’étude au conseiller d’orientation de l’établissement en question qui l’analysera. Il le transmettra ensuite au directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN), dont vous pouvez voir les rôles et les missions ici : https://www.education.gouv.fr/cid1149/etre-directeur-academique-des-services-de-l-education-nationale-dasen.html. La validation ou non de sa requête dépendra des avis du DASEN.
Suivre une formation en alternance
De nombreux jeunes quittent l’école, car ils ne sont pas intéressés par les cours qu’ils suivent. Pour remédier à ce genre de problème, il existe des formations de professionnalisation qui leur permettent à la fois d’étudier et de travailler dans leur domaine de prédilection. Cependant, pour suivre ce cursus, le jeune doit trouver un établissement qui utilise cette pratique et un employeur qui l’embauchera pour un travail à temps partiel.
Recourir à un contrat d’insertion dans la vie civile (CIVIS)
Il s’agit d’un dispositif pour les jeunes entre 16 et 25 ans et qui ont du mal à s’insérer dans le milieu professionnel et qui ont décroché avant d’avoir eu leur Bac. Le CIVIS les aide à trouver un emploi ou à en créer selon leur potentiel. En recourant à ce procédé, ils disposent d’une assistance sur mesure et d’une possibilité de formation pour augmenter leur niveau. Cet enseignement leur permettra d’avoir de nouvelles connaissances, qui leur ouvriront les portes d’emploi nécessitant plus de qualification.
S’engager dans le service civique
Dans ce genre de situation, le jeune déscolarisé pourra se porter volontaire au sein d’associations publiques qui effectuent des missions d’intérêt général. Cet engagement ne nécessite pas de diplôme particulier. Il doit juste avoir plus de 16 ans et peut s’engager sur une période de 6 mois à 1 an. L’avantage de ce procédé est que le volontaire peut bénéficier d’une formation au cours du service civique. Ce qui lui ouvrira de nouvelles perspectives d’avenir.